vendredi 22 décembre 2017

Culture en vrac // Japon : des choses qui donnent envie de venir, des choses qui donnent envie de rester

Cette sélection — partiale et partielle — de choses à voir, à lire, à écouter (parfois les trois) s'adresse aux amoureux et aux amoureuses d'un Japon un brin à la marge. Ayant passé l'âge du snobisme forcené, je garde les références grand public.

Par souci de lisibilité, j'ai essayé de sélectionner une création par auteur avant de réaliser l'absurdité de la démarche, notamment pour des gens comme Kyoshi Kurosawa ou Takeshi Kitano capables de toucher juste dans des univers sans lien évident.

Enfin (et dois-je le préciser ?), cette liste ébauche un projet sans fin. Toute suggestion est la bienvenue !


Sunny (サニー, Sanī) de Taiyō Matsumoto (manga en six tomes)


Taiyō Matsumoto, Illustration tirée de Sunny (tome 1) (Kana)

Trembler te va si bien (勝手にふるえてろ, Katte ni furuetero) de Risa Wataya (roman)
Ebichu (おるちゅばんエビちゅ, Oruchuban Ebichu) série animée de Hideaki Anno d'après le manga en 15 tomes (non traduits) de Risa Itō : du sexe, de la violence, un hamster.
Big Man Japan (大日本人, Dai Nipponjin) de et avec Hitoshi Matsumoto (mockumentaire), drôle, mélancolique et foutraque.
Big Man Japan - Bande annonce

Dolls de Takeshi Kitano (film)
Nobody knows (誰も知らない, Dare mo shiranai) et Tel père, tel fils (そして父になる, Soshite chichi ni naru) de Hirokazu Kore-eda (films)
Cutie and the boxer de Zachary Heinzerling (documentaire)
Shokuzai, celles qui voulaient oublier et Shokuzai, celles qui voulaient se souvenir (贖罪) et
Jellyfish / Bright Future (Akarui Mirai) de Kiyoshi Kurosawa (films)
Nisennenmondai (groupe)
Battle Royale I et II (バトル・ロワイアル, Batoru rowaiaru) de Kinji Fukasaku (films)
Love Exposure (愛のむきだし, Ai no mukidashi) de Sion Sono (film)
Dark Water de Hideo Nakata (film) 
Tokyo Idols de Kyoko Miyake (documentaire)
L'île Panorama (パノラマ島綺譚, Panorama Tōkitan) de Suehiro Maruo (Dessinateur) et Ranpo Edogawa (Scénario) (manga)
Japan: A Story Of Love And Hate de Sean McAllister (documentaire)
Shintaro Sakamoto (musicien)
Shintaro Sakamoto, From the Dead

Le goût de Tokyo (collectif, collection de textes sur Tokyo)
Jiro Dreams of Sushi de David Gelb (documentaire)
Shara (Sharasojyu) de Naomi Kawase (film)
Survive Style 5+ de Gen Sekiguchi (film)
Kitchen(キッチン) de Banana Yoshimito (roman)
Supermarket Woman (スーパーの女 Sūpā no onna) de Juzo Itami (film)
Aggretsuko  (アグレッシブ烈子, Aggressive Retsuko) série animée prochainement diffusée sur Netflix.
Ogre You Asshole (groupe) 
R100 ( あーるひゃく) de Hitoshi Matsumoto (film)
Kitaro le repoussant (ゲゲゲの鬼太郎, GeGeGe no Kitarō), série animée adaptée du manga de Shigeru Mizuki. C'est l'ancêtre de Yo-kai Watch en plus cool (Kitaro a un épi qui se dresse lorsqu'un esprit approche, il traîne avec une fille-chat et son père est un œil sur pattes). Classique jamais diffusé en France, Kitaro vaut pourtant deux Nicky Larson.
 
Les évaporés du Japon de Léna Mauger et Stéphane Remael (reportage)
Acid Mother Temple (groupe
La Ballade de l'impossible (ノルウェイの森, Norway no mori) et Le Passage de la nuit (アフターダーク, After dark) de Haruki Murakami (romans)
Les Japonais de Karyn Poupée (essai)
Le gourmet solitaire (孤独のグルメ, Kodoku no gurume) de Jirō Taniguchi et de Masayuki Kusumi (manga et série télévisée)
Buffalo Daughter (groupe)

 Buffalo Daughter, Great Five Lakes
 
Les bébés de la consigne automatique (コインロッカー・ベイビーズ, Koinrokkā Beibīzu) de Ryū Murakami (roman)
La piscine, les abeilles, la grossesse de Yoko Ogawa (nouvelles)
Seventeen de Ôé Kenzaburô (novella)
Le mauvais de Shūichi Yoshida (roman)
Ni d'Eve ni d'Adam d'Amélie Nothomb (roman)
Tokyo Sanpo de Florent Chavouet (témoignage illustré)
Un désir d‘humain: Les love doll au Japon d'Agnès Giard (essai)
Idols and Celebrity in Japanese Media Culture (ouvrage collectif dirigé par Patrick W. Galbraith and Jason G. Karlin, non traduit)
Tout Kazuo Umezu, mangaka actif entre le milieu des années 50 et les années 90. Son travail donne dans l'horreur sublimée et est publié en France chez Glénat et Le Lézard Noir. Pour la petite histoire, ce type est en permanence vêtu comme Charlie.
Kazuo Umezu, illustration tirée de La Maison aux insectes (Le Lézard Noir)
Kazuo Umezu, illustration tirée de La Maison aux insectes (Le Lézard Noir)



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1 commentaire:

  1. Bien d'accord avec toutes ces recommandations (celles que je connais, en tout cas).

    Dans la catégorie des séries pas trop mal, il y a aussi 'Shinya Shokudo' (深夜食堂): http://asianwiki.com/Shinya_Shokudo
    Un jeu d'acteur un tout petit peu au dessus de la moyenne (ce qui n'est pas trop dur par ici), mais une écriture nettement plus originale que la grosse majorité des séries japonaises. C'est aussi basé sur un manga, je crois, mais je ne l'ai pas lu.

    Si tu aimes Ryū Murakami, 69 vaut la peine (même si c'est plus orienté Japon d'hier que le Japon de demain-vu-d'avant-hier de Coin Locker Babies). L'adaptation en film est aussi plutôt réussie: http://www.imdb.com/title/tt0408470/

    Dans un tout autre ton, l'adaptation (et le livre dont c'est adapté aussi, d'ailleurs) de Norwegian Wood (ノルウェイの森) par l'autre Murakami (Haruki) est un de mes films favoris du cinéma japonais de ces 10 dernières années (et n'est en fait pas réalisé par un japonais, oops).

    Au fait, ça vaut la peine de préciser que le second Battle Royal ne doit en fait pas grand chose à Kinji Fukusaku (qui est mort au début du tournage), mais surtout à son fils Kenta, qui a du finir seul. Ça explique sans doute la nette baisse de qualité, autant sur la présentation que sur le fond, par rapport au premier. En revanche, dans la cinématographie de Kinji Fukusaku, il y a plein de trucs pas mal ('Battles Without Honor and Humanity'...)

    Bon, j'arrête d'accaparer les commentaires...

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